4e de couv par Jérôme Delnooz, Tamara Hannay et Michel Recloux

Retrouvez ces livres à l’emprunt à la Bibliothèque Georges Orwell des Territoires de la Mémoire.

  • Féminisme

    Féminisme. Comment ce seul mot peut-il avoir autant de formes différentes ? En effet, malgré les apparences, ce terme reste complexe. Peut-il, encore aujourd’hui, désigner un même but commun ? Cet essai met en lumière les tensions entre les différentes interprétations et revendications de ce mouvement. Éléonore Lépinard décortique ce terme synonyme d’égalité, de parole de la femme mais également de luttes. Il est donc essentiel d’en replacer le sens afin de repenser ses propres contradictions et permettre une nouvelle forme d’émancipation.

    Anamosa, coll. « Le mot est faible », 2024

  • Kollontaï. Défaire la famille, refaire l'amour

    L’histoire du féminisme compte dans ses rangs une femme forte et déterminée (une autre), Alexandra Mikhaïlovna Kollontaï qui dans la jeune fédération des républiques socialistes soviétiques ne veut pas remettre à demain l’émancipation des femmes. Et elle ne se fera pas sans remettre en question la famille et la propriété des corps et des esprits. L’égalité entre les hommes et les femmes passera par le partage des tâches dont la « maternité », une révolution sexuelle et la camaraderie.

    La Fabrique, 2024

  • Pourquoi les femmes ont une meilleure vie sexuelle sous le socialisme

    Les luttes féministes et anticapitalistes sont indissociables. Ce livre est une nouvelle approche de la question, qui propose de se pencher sans complaisance sur l’expérience du socialisme d’État dans ce domaine, et en particulier sur son influence sur les relations sexuelles.

    Lux, coll. « Pollux », 2024

  • L'art de la résistance

    En ces temps troublés par la montée de l’extrême droite, l’exemple de Justus Rosenberg peut servir. Engagé contre le nazisme et le régime de Vichy, il aide à sauver des artistes, des poètes, s’évade d’un camp d’internement près de Lyon et combat activement les idées liberticides les armes à la main.

    Divergences, 2024

  • Forteresse Europe

    Damned, notre identité d’occidental serait menacée par l’arrivée des migrants, hommes, femmes et enfants, vite construisons des murs ! Rien de mieux pour démonter cette aberration qu’une enquête approfondie, de Laâyoune à Calais via Lampedusa entre autres, sur nos frontières et tout ce qui veut repousser l’autre qui n’est pas nous. Cet autre qui ne cherche qu’un nouveau destin, une nouvelle vie. Nos murs sont notre naufrage moral face à l’humanité.

    Lux, 2024

  • Les empires contre-attaquent

    Sous-titré Défendre le socle laïque, cet ouvrage veut poser la nécessité de mener une réflexion sur comment défendre les valeurs laïques de liberté et d’émancipation face aux régimes totalitaires (Russie, Turquie, Inde, Chine), face aux religieux fanatiques et face au retour de l’extrême droite partout en Europe, tous ces mouvements qui veulent « éteindre les Lumières ». L’auteur conclut : « dans nos démocraties […], la voix de l’autoritarisme est aussi choisie collectivement par un nombre croissant de citoyens et citoyennes. Le travail sur les causes du retour de l’extrémisme […] doit dès lors s’intensifier, urgemment et sans failles ! »

    Centre d’Action Laïque, coll. « Liberté, j’écris ton nom », 2023

  • Identité·s

    Dans nos sociétés, les insécurités (physiques, affectives, financières, climatiques, environnementales et identitaires) favorisent le repli sur soi, le rejet de l’autre et les discriminations. Il faut donc repenser l’identité dans une perspective démocratique et laïque : l’égalité dans l’exercice des libertés fondamentales. Nos identités doivent se fondre dans la fraternité-sororité-adelphité ou, en synthèse, l’humanité. Dire notre lien ne suffit pas, il faut le construire par une identité humaine, universelle démocratique car égalitaire et laïque.

    Centre dAction Laïque, coll. « Liberté, jécris ton nom », 2024

  • Essai sur le Zhuāngzǐ

    Le Zhuāngzǐ est un des textes fondateurs du taoïsme, du nom de son auteur. Ici ce texte est analysé, décortiqué afin de montrer sa vision de l’homme dans la nature, et, en ôtant les couches historiques, la critique radicale du pouvoir qu’il contient. La question à laquelle ce livre tente de répondre : « un gouvernement conforme à la nature est-il possible ? » L’histoire du texte et des ajouts lui ont peut-être permis de traverser les destructions politiques depuis le troisième siècle avant JC.

    Apogée, coll. « Ateliers populaires de philosophie », 2024

  • Dix questions sur la grossophobie

    Un tour de la question de la grossophobie, qui revient sur les origines de cette discrimination et des luttes qu’elle a suscitées, fait le point sur les enjeux sociétaux qu’elle soulève, notamment dans le domaine médical, et questionne plus largement le rapport de notre société à ses membres marginalisés et discriminés.

    Libertalia, 2024

  • Couverture de l'ouvrage Je m'appelle Henri

    Je m'appelle Henri

    Découvrez le témoignage fort d’Henri Aronis, né le 7 décembre 1935 à Forest, qui a été séparé de ses parents lors des tragiques événements de la Seconde Guerre mondiale, afin de le protéger du pire. Grâce à la solidarité de la famille Neirinckx, il a pu vivre caché sous une fausse identité et même étudier dans une école à Uccle. Sa rencontre avec son directeur actuel, Dominique Verlinden, l’a poussé à relater sobrement son parcours de vie rempli d’espoir. Il s’appelle Henri et, grâce à la bienveillance humaine, il a réussi sa vie.

    Autoédition, 2024

  • Rwanda 1994. Quand l'histoire s'écrit à la machette

    Le collectif d’auteur·ices de cet ouvrage est composé de journalistes, d’écrivains et de témoins (« seul celui qui a traversé la nuit peut la raconter ») du génocide des Tutsi au Rwanda. Il fait le point sur « le chemin qui mène au génocide », « le temps des massacres », propose un carnet d’images « contre l’oubli » et la transmission « des traces indélébiles ». Cette année cela fait 30 ans que des Hutu ont massacré leurs voisins tutsi.

    Couleur livres et Mémoire d’Auschwitz, 2024

  • La première rose de Bloomstone

    Ce préquel de Sous les étoiles de Bloomstone raconte l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte du personnage de Nathan Stone. Au xixe siècle, en Angleterre, chez les nobles comme chez les pauvres, l’homosexualité était une chose honnie et condamnable à la prison. Comment alors la vivre sans prendre trop de risque ? Ce roman pour adolescent sans retournements inattendus tente d’y apporter des réponses.

    Casterman, 2024

  • La Querelle des arbres

    La colonisation indochinoise vue par le prisme d’un bûcheron-espion corse confronté à une autre culture, l’amitié, l’amour et la révolte d’un peuple opprimé par une puissance occidentale, ici, la France. Extrait du journal résistant Corbeau des cendres : « Là où il [le commissaire] voit une incitation à la révolte, je ne lis que de très belles lignes de La Boétie “Discours de la servitude volontaire” […] Une réflexion exemplaire qui a, aux yeux de certains, la fâcheuse vertu de présenter sans fard le projet de tout gouvernement… la domination. Et avec le plein consentement du peuple, s’il vous plaît ». Du choc au partage, les Lumières à l’aide des colonisés.

    Casterman, 2024

  • Carole et le chapeau crapaud

    Cet album illustré pour enfant dès 5 ans raconte l’histoire de Carole qui obéit à son chapeau-crapaud, un brin trop autoritaire qui lui dit quoi faire et quoi penser et de la découverte de sa propre voix, de sa propre voie. « La gentillesse, comprit Carole, ne vous isole pas du tout – bien au contraire. »

    Casterman, 2024

  • Raiponce

    Titre de la collection « Cosmo », qui se veut lieu créateur de rencontres entre des auteurs et des illustrateurs de cultures différentes, ce Raiponce, variante du conte des frères Grimm, allie un texte de Paul Geai, Français, aux dessins de Yulina Ieda, Japonaise. Un livre où la nature – et sa perte – tient toute sa place. Un choc visuel et textuel où l’amour et le partage sortent plus forts que la peur et l’accaparement.

    Le Cosmographe, coll. « Cosmo », 2023

  • Kosmograd

    Préquel de la bande dessinée Kosmograd sortie en 2023, celle-ci nous replonge dans un monde apocalyptique où la crise climatique a détruit le monde tel qu’on le connaît. Pourtant cette dystopie parle surtout de notre monde et des problèmes actuels que nous vivons : réchauffement planétaire, accueil des migrants et résistance à une force autoritaire, homophobe… À lire en attendant la 2e partie.

    Casterman, 2024

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